
Lorsque les mesures ci-dessous sont proposées à ton groupe, assure-toi qu’elles ont été discutées et validées collectivement (et autorisez-vous à revenir ensemble dessus si vos besoins évoluent)
o Sortir de l’urgence et prendre le temps : « Prendre du temps maintenant à “la cause”, c’est aussi en gagner. C’est se donner les moyens de construire des organisations efficaces sur le long-terme et préserver ses forces vives » (extrait d’un article de Simon Cottin-Marx).
o Faire des points réguliers sur la charge mentale et la répartition des tâches dans le groupe. C’est très difficile d’avoir soi-même conscience qu’on est à bout et/ou surchargé.
o Informer et former sur
– l’épuisement et ses conséquences (par exemple en participant à un atelier “La roue du burn-out“, animé si possible par une personne expérimentée)
– les tensions, les conflits et leurs conséquences dans un groupe
– les outils de communication (communication non-violente, écoute empathique, “Travail qui relie” etc…) tout en restant vigilant sur leurs usages (ne pas en faire des indispensables car nous n’avons pas tous et toutes la capacité ou l’envie de communiquer de cette façon)
– les dynamiques de pouvoir (privilèges et oppressions) dans le groupe et leurs conséquences. Beaucoup de situations d’épuisement naissent d’oppressions invisibilisées voire niées (sexisme, racisme, classisme etc..)
– le cadre légal (harcèlement moral, santé mentale au travail, droit à la déconnexion, droit de retrait etc…)
o S’organiser et créer des dispositifs que l’on discute et valide ensemble selon les besoins du groupe (et les rediscuter dans le temps)
– Rituels (météo émotionnelle, point sur la charge mentale etc…)
– Chartes (mails et appels, vacances, périodes de déconnexion etc…)
– Espaces de confiance (binôme de soin, groupe affinitaire, cercles de parole etc…)
– Groupe de gestion des conflits, médiatrices et médiateurs
– Espaces de détente etc…
o Prendre le temps d’accueillir les nouvelles personnes, de créer de la convivialité, reconnaître et célébrer les réussites (aussi minimes soient-elles).
o Trouver ensemble des pratiques pour prendre soin de notre corps et de nos émotions (des exemples pour diminuer le stress dans ce document)
o Mettre des auto-diagnostics à disposition des membres du groupe pour évaluer la charge de travail (et s’emparer ensuite collectivement des résultats)
– Questionnaire de Karasek sur les tensions au travail
– Questionnaire de Siegrist sur l’équilibre efforts-récompenses au travail